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Ikebana dans l'Aube

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         «  La rencontre entre l’homme et la nature a donné naissance à l’ikebana. L’art floral, c’est la symbiose entre la vie de la Nature et la vie de l’homme.

           Qui que vous soyez, où que vous soyez, vous pouvez apprendre l’ikebana. C’est un art qui ne connaît ni races ni frontières. Il se répand toujours plus loin, sans fin, comme une rivière coule toujours plus loin, comme le vent souffle toujours plus loin. » 

 Sofu Teshigahara – Recueil de Pensées.

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6 mars 2013

Atelier libre du 08 mars 2013

Le "Hinamatsuri" (雛祭) est un festival qui existe sous sa forme actuelle depuis l’ère Edo (1603-1868) mais ses racines sont bien plus anciennes. En effet le "Hinamatsuri" est l’évolution d’une pratique antérieure assez ancienne. Cette pratique constituait en l’offrande par la noblesse de poupées prophylactiques au couple impérial.

Ce festival national se déroule le 3ème jour du 3ème mois de chaque année (donc le 3 mars).

« Momo no sekku » pourrait se transcrire en français comme : « fête des pêches ». Ce nom, peu usité, s’explique simplement par une coïncidence de dates. En effet, lorsque le calendrier lunaire était encore de mise au Japon, cette fête arrivait en même temps que la floraison des pêchers.

« Hinamatsuri » pourrait se traduire par « fête des filles ».

En pratique.

                        Lors de cette journée, la famille et les proches de la petite fille organisent à son attention une petite fête.

Au cours de cette fête, de kimono vêtue, elle recevra ses amies, dégustera des pâtisseries, pourra déballer quelques cadeaux et ira se recueillir dans un sanctuaire Shintô. Parmi la variété de pâtisserie offerte (« sakura-mochi »…), la plus typique est un gâteau de riz nommé « Hishimochi ». Ce « gâteau », tricolore, a une coupe en diamant. Chaque couleur forme une strate. Les trois couleurs sont le rouge (pour chasser le mal), le blanc (pour la pureté) et le vert (symbolisant la santé). On pourra aussi servir un saké sucré et peu alcoolisé nommé "shirozake".

L’un des moments clef de cette journée est l’instant où la famille ressort ou offre les superbes poupées (hina-ningyô) représentant des musiciens, courtisans, des membres de la cour impériale de l’époque heian et bien évidemment le couple impérial (dairi-bina).

Ces poupées, gardées d’année en année et éventuellement transmises de génération en génération, sont alors offertes à l’admiration des amis et des proches. La tradition veut que les « hina-ningyô » soient retirées à la fin de la journée au risque que la petite fille ne se marie pas plus  tard.

Chant traditionnel intitulé « Ureshii Hinamatsuri » (Joyeuse fête des poupées).

Allumons   les lanternes
Disposons   les fleurs de pêchers
Les   5 musiciens de la cour jouent de la flûte et du tambour
Aujourd’hui   est la joyeuse journée des poupées.

 

Les poupées.

Les poupées sont agencées selon leur rang sur un présentoir à plusieurs niveaux. La plupart des familles japonaises n’en dispose que de quelques-unes. Avoir la collection complète est particulièrement onéreux et encombrant. La disposition adoptée obéit à un ordre pyramidal constitué de 5 niveaux.

A la tête de cette pyramide se trouve le couple impérial (dairi-bina).

Le second rang est composé de trois suivantes qui proposent toutes du sake chaud. Elles sont néanmoins toutes différentes.

Au troisième rang arrive les musiciens au nombre de 5.

Au quatrième rang se trouve les ministres au nombre de 2. Selon l’étiquette de la cour en usage sous l’ère Heian la place d’honneur était située à gauche. De fait, le personnage de gauche est celui qui a une position plus importante. Il est donc représenté sous les traits d’un homme incarnant la sagesse, c’est à dire sous les traits d’un homme âgé à la longue barbe blanche.

Enfin au cinquième et dernier rang se situe trois servantes « shichô ». Elles prennent l'apparence de femmes âgées. Une est souriante, une autre est impassible et la dernière se présente sous les traits d'une femme en colère.

Les costumes de ces poupées suivent la mode en vigueur à la cour sous l’ère Heian (794-1192). Les « hina-ningyô » peuvent être entourées de petits mobiliers ainsi que d’arbrisseaux : mandariniers ou cerisiers. Le cerisier est souvent remplacé par un pêcher.

 

Outre ce thème du HIna matsuri, les participantes à l'atelier devaient composer une variation n° 5 sur 2 pique-fleurs:

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